Financée par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et le Projet régional d’appui au pastoralisme au sahel, phase 2 (PRAPS 2), cette session vise à améliorer les pratiques en matière de biosécurité et de biosûreté, lors des prélèvements, de la réception, du transport et du stockage des échantillons, des analyses et de la gestion des déchets biologiques.

Dans la conduite de ses activités, le personnel des laboratoires s’expose quotidiennement à des microorganismes (bactéries, virus, champignons, parasites) potentiellement infectieux, lors des prélèvements, de la réception, du transport, du stockage, des analyses d’échantillons et de la gestion des déchets biologiques. Face à l’émergence et à la réémergence de microorganismes hautement pathogènes (bacilles tuberculeux, ultrarésistants, coronavirus, anthrax), le respect des bonnes pratiques de gestion des risques biologiques liés aux activités de laboratoire s’impose pour protéger la santé du personnel et de l’environnement. C’est fort de ce constat, que cette session de formation est initiée au profit de ces acteurs en vue de renforcer leurs capacités à la mise en œuvre de ces mesures qui sont les seules conditions pouvant garantir la bonne exécution des manipulations.

Au cours de cette cérémonie, le ministre délégué chargé des ressources animales, Dr Amadou DICKO, a expliqué l’importance que revêtent les notions de biosécurité et de biosureté. Tout en se félicitant pour cette initiative, il a invité les participants à suivre, avec intérêt, cette formation pour plus de professionnalisme dans l’exercice de leur fonction.

Pour le Coordonnateur du RAF5082, Dr Arnaud Stéphane TAPSOBA, cette session vise à augmenter la capacité de résilience des différents laboratoires vétérinaires et des acteurs de la recherche en matière de biosécurité et de biosureté en vue de faire face avec efficacité aux pandémies.

En plus de la session de formation, du matériel sera mis à la disposition des laboratoires pour permettre la maintenance des équipements de protection. « 𝑷𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒂̀ 𝒗𝒆𝒏𝒊𝒓, 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒂𝒗𝒐𝒏𝒔 𝒆́𝒈𝒂𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒆𝒏 𝒑𝒓𝒐𝒋𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒖𝒏 𝒂𝒖𝒅𝒊𝒕 𝒅𝒖 𝑳𝒂𝒃𝒐𝒓𝒂𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒂𝒍 𝒅’𝒆́𝒍𝒆𝒗𝒂𝒈𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒔𝒊 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒓𝒆́𝒑𝒐𝒏𝒅𝒐𝒏𝒔 𝒂𝒖𝒙 𝒏𝒐𝒓𝒎𝒆𝒔 𝒆𝒏 𝒕𝒆𝒓𝒎𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒃𝒊𝒐𝒔𝒆́𝒄𝒖𝒓𝒊𝒕𝒆́ 𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒃𝒊𝒐𝒔𝒖𝒓𝒆𝒕𝒆́ », a-t-il dit.

En rappel, La biosécurité décrit les mesures à prendre pour éviter des dommages non intentionnels causés à l’homme et à l’environnement par les activités de biologie synthétique. Tandis que la biosûreté décrit la protection contre les abus dans l’utilisation de la biologie synthétique.