Il s’agit du Projet 2, du Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2-P2RS), dont l’objectif est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie et la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations du Sahel. Il interviendra dans 33 communes des régions du Sud-Ouest, du Centre Sud, du Centre Est, du Centre-Ouest, du Plateau Central et du Nord, pour une durée de 5 ans. Il est attendu de sa mise en œuvre des productions additionnelles de 52 000 tonnes de produits végétaux, 18 400 tonnes pour les productions animales, 5000 tonnes pour la production de poisson et une augmentation de 906 à 945 dollars US sur le revenu par habitant. Le coût de sa mise en œuvre est estimé à 23 765 200 000 francs CFA, supporté par l’Etat burkinabè et la Banque africaine de Développement (BAD).
 
Le deuxième accord de financement porte sur le Projet de développement intégré des chaines de valeur maïs, soja, volaille et poisson et de résilience (PIMSAR). D’un coût de mise en œuvre estimé à 34 986 684 000 francs CFA, ce projet va contribuer au développement intégré des chaine de valeurs maïs, soja, volaille poisson pour renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que la résilience au changement climatique. Il couvrira les régions des Hauts-Bassins, de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Ouest et du Centre. Son financement est assuré par l’Etat burkinabè et la Banque Africaine de Développement (BAD). La mise en œuvre du PIMSAR va permettre de reconstituer le capital productif de 7 500 personnes déplacées internes, de mettre en place des infrastructures post-productions, de transformation et de distribution, de productions végétales et animales et de renforcer les capacités institutionnelles du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et Halieutiques, entre autres.
 
      ALT2 
Le troisième projet ayant reçu quitus de l’ALT pour sa mise en œuvre est le Projet d’Urgence pour le Renforcement de la Production Agricole au Burkina Faso (PURPA-BF). Financé par l’Etat burkinabè et la BAD à hauteur de 25 522 981 914 de francs CFA, ce projet vise à renforcer la sécurité alimentaire face aux impacts de la guerre en Ukraine. Il va contribuer à accroitre la production du maïs, du riz, du soja, du sorgho et promouvoir le blé sur l’ensemble du territoire national.
 
A l’issue du débat général qui a permis au ministre Amadou DICKO d’éclairer d’avantage la Représentation nationale sur l’impact positif de la mise œuvre de ces projets pour les populations, ainsi que la transparence dans leur gestion, les députés ont à l’unanimité donné leurs voix pour leurs financements.
 
DCRP/MARAH